Clovis 1er

Le retour du roi

Le Roi CLOVIS,
Un tableau symbole

‘‘ Pour moi, l’histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France.’’

Charles de Gaulle

Dès les premières lignes du récit national on peut lire l’histoire de Clovis et du Vase de Soissons.

Cette légende fait couler de l’encre sur les livres d’Histoire de France depuis près de 15 siècles et fait notre notoriété jusqu’aux confins de l’Hexagone. Cette histoire est unique car elle est à la fois légendaire, populaire, intergénérationnelle, mystérieuse mais aussi capitale pour la création de la France.

C’est parce que notre ville est fière de cet héritage millénaire qu’elle arbore une fleur de lys sur son blason. C’est parce que le GrandSoissons est fier de son histoire qu’il a choisi le vase comme emblème.

C’est parce que cette fierté est celle de tout notre territoire, de ses habitants, de ses entreprises et de ses forces vives que je veux donner la possibilité à chacun de participer à l’acquisition de ce symbole immortel de la glorieuse histoire de Soissons.

Alain Crémont
Maire de Soissons
Président du GrandSoissons

Attribué à Orazio Riminaldi, l’un des plus brillants représentants du courant caravagesque en Europe, ce tableau fut vraisemblablement peint vers 1625, tandis que l’artiste côtoyait Simon Vouet (à Rome) dont il s’inspire ici. Cette amitié et la présence de dignitaires français durant cette période a également pu inspirer la commande, à moins qu’elle n’émane directement de Marie de Médicis. La reine mère souhaitait en effet s’attacher les services de Riminaldi à la cour de France. 

Le Roi Clovis est rarement représenté en effigie ; l’épisode du baptême est plus fréquent. Ceci rend ce magnifique tableau unique en son genre ! Par sa prestance et son aura, le personnage incarne tout autant le robuste chef d’armées que le roi investi d’un rôle nouveau : la francisque dans une main et le vase sous l’autre parachèvent le symbole, à la manière des saintes idoles qui se multiplient au XVIIe siècle.

Pourquoi la Ville de SOISSONS désire-t-elle l’acquérir ?

Si plusieurs autres villes peuvent naturellement revendiquer un lien fort avec l’illustre monarque, c’est bien à SOISSONS que s’écrivent, avec lui, les premières lignes du récit national. La légende du Vase de SOISSONS est une histoire connue par tous. C’est donc en toute légitimité que la ville, qui arbore fièrement jusque dans son blason l’héritage de Clovis souhaite se porter acquéreur de ce tableau.

‘‘Souviens toi du Vase de Soissons’

L’épisode du Vase de Soissons, est une des légendes fondatrices de  l’épopée nationale et probablement l’anecdote la plus connue de l’histoire franque. Ayant résisté au passage des siècles, elle témoigne, du lien étroit qui unit Clovis et Soissons.

Si l’histoire de France commence avec Clovis, l’histoire de Clovis, elle, commence indubitablement à Soissons. C’est ici, en 486 à l’issue de sa victoire sur le général Romain Syagrius qu’il est devenu le véritable souverain des Francs et qu’il a établi la première capitale de son royaume qui allait plus tard devenir la France.

Un ambassadeur légitime pour le territoire : Depuis 2020 la ville, et le Grand Soissons ont lancé une ambitieuse politique d’attractivité touristique, résidentielle et économique. Elle a permis la création d’une marque de territoire incarnée par le Vase.

Le pays Soissonnais, berceau de la France : Avec l’ouverture de la Cité Internationale de la Langue Française à Villers-Cotterêts, les milliers de visiteurs annuels pourront profiter d’un parcours local thématique autour de l’Histoire nationale.

Soissons, berceau de deux dynasties royales : La municipalité porte aussi le projet d’un parc ludo-historique et scientifique sur le site de l’abbaye royale Saint-Médard, tombeau des rois mérovingiens et lieu du sacre de Pépin le Bref, père de Charlemagne.

Une ville d’art et d’histoire et de légendes : Clovis est un symbole fort et un repère culturel et historique fédérateur. L’acquisition s’inscrit donc dans la logique d’une politique muséale résolument accessible au plus grand nombre.

Acquisition du tableau

Projet de financement

L’œuvre est proposée par Giovanni Sarti, une grande galerie internationale spécialisée dans l’art italien. Le tableau est demandé au prix de 225 000 euros. 

Ce montant est inédit à l’échelle de notre collectivité : il est donc prévu de faire appel à tous les amoureux du patrimoine, à tous les passionnés d’histoire, aux Soissonnais et Soissonnaises pour mener à terme ce projet !

La ville de Soissons s’engage sur ses fonds propres à financer 20% du prix global. Plusieurs partenaires publics et mécènes privés ont aussi été sollicités et sont prêts à soutenir le projet d’acquisition de la Ville. Le Fonds national du Patrimoine, octroyé par le Ministère de la Culture pour des trésors nationaux, nous est ainsi promis, à hauteur de 50% du montant global, tandis que la Fondation La Marck et les Amis des musées de Soissons se sont également engagés en qualité de mécènes.

Malgré ces soutiens qui nous honorent, nous  devons encore récolter 50.000 euros ! Nous comptons sur le mécénat des entreprises, des Amis du musée de Soissons et sur l’appel à souscription publique pour y parvenir.

Participez à l’acquisition d’un trésor Soissonnais !

Les dons perçus pour l’acquisition du Roi Clovis sont défiscalisables. A la fin de la collecte, chaque donateur recevra un reçu fiscal permettant une réduction de l’impôt (IR ou IS)

Pour les particuliers

La réduction de l’impôt est égale à 66 % des sommes versées, dans la limite annuelle de 20 % du revenu imposable. Si le plafond de 20% des revenus est dépassé, le bénéfice de la réduction peut être reporté sur les 5 années suivantes.

Pour les entreprises

La réduction d’impôt est égale à 60 % du don effectué. Le plafond annuel des dons est de 20 000 € ou de 0,5% du chiffre d’affaires. En cas de dépassement de ce plafond, le bénéfice de la réduction peut être reporté sur les 5 exercices suivants.

Soissons,
une histoire d'avenir

Une ville au cœur de l’histoire, qui se construit, évolue et se réinvente depuis plus de 2000 ans.

Derrière le récit universel du vase brisé se dévoilent un patrimoine et une histoire particulièrement riches.

  • La ville antique Augusta Suessionum abritait le plus vaste théâtre antique de la Gaule du Nord.
  • Première capitale du royaume franc, Soissons a vu naître deux dynasties royales : celle des Mérovingiens avec Clovis et celle des Carolingiens avec Pépin le Bref.
  • Au Moyen-Age, c’est exceptionnel, on compte six abbayes dans la ville. Vers 1250 s’achève la construction de la grande cathédrale gothique.
  •  L’abbaye royale Saint-Médard est l’une des plus puissantes au nord de Paris. Fondée au début du VIe siècle par les descendants de Clovis, elle abrite le premier mausolée royal.
  • Ville résiliente, la Révolution puis la Première Guerre mondiale ont profondément transformé la ville, favorisant la mise en œuvre d’un urbanisme aéré après 1918.
  • En 1988, Soissons est la première ville du département de l’Aisne à recevoir la labellisation Ville d’Art et d’Histoire. Le ministère de la Culture reconnaît alors la valeur et la diversité de son patrimoine et de son architecture

Une ville fière de son identité qui sait valoriser son patrimoine et porter des projets ambitieux

Depuis 2014, un ambitieux programme de travaux métamorphose, embellit et modernise le territoire. Soissons la belle endormie retrouve de sa superbe.

  • Le coeur de ville a entamé une vaste métamorphose de ses espaces publics.
    C’est Jean-Michel Wilmotte, né à Soissons, qui va mener cet ambitieux projet urbanistique.
  • La reconquête des berges de l’Aisne associée au plan 1000 arbres permet de valoriser le patrimoine naturel et d’en faire une ville où il fait bon vivre.
  • Le quartier de Gare bénéficie d’une mutation complète en y construisant notamment un grand pôle d’échange multimodal.
  • Plusieurs équipements structurants sont sortis de terre : la Cité de la Musique et de la Danse signée Henri Gaudin, le complexe aquatique des Bains du Lac ou encore un tout nouveau golf urbain 9 trous.
  • Tandis que l’Etat restaure la cathédrale gothique, l’exceptionnel massif de l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes va lui aussi bénéficier d’une campagne de restauration d’ampleur

Le musée de Soissons

Trois sites : Saint-Léger, l’Arsenal et le Centre de Conservation et d’Études archéologiques

C’est au milieu du XIXe siècle que commence l’histoire du musée de Soissons. La découverte d’un marbre antique en 1831 conforte l’idée de créer un musée dans l’antique Augusta Suessionum.

  • Fondé en 1851, le musée d’art et histoire est installé depuis 1933 dans les bâtiments de l’ancienne abbaye Saint-Léger dont il prend le nom. Constituées à partir des fonds anciens de la Société Historique de Soissons, les collections souffrent des bombardements de la Première Guerre mondiale. D’importants dons et des achats ainsi que de nombreux dépôts archéologiques les complètent ensuite. 
  • Plus récemment, l’ouverture de l’Arsenal sur le site de Saint-Jean-des-Vignes a permis d’introduire l’art contemporain au sein des collections et de proposer d’importantes expositions internationales.
  • Le Centre de Conservation et d’Études Archéologiques, inauguré en 2013, conserve quant à lui de riches collections lapidaires, de la céramique et d’autres trésors.

L’ancienne abbaye Saint-Léger Musée d’art et d’histoire

L’ancienne abbaye tient son nom de Léger d’Autun, martyrisé au VIIe siècle. Fondée en 1139, elle accueille d’abord une communauté de chanoines réguliers, le musée de la Ville s’y installe dès le début du XXe siècle.

Le cloître donne accès à la salle capitulaire, à la crypte ainsi qu’à la nef de l’ancienne abbaye dans laquelle le visiteur peut y découvrir le dépot lapidaire ainsi que l’ancienne rose de la cathédrale soufflée par la tempète Egon en 2017.

Le rez-de-chaussée est consacré aux salles archéologiques. Un parcours de plus de 5000 ans d’histoire locale, des premiers chasseurs-cueilleurs du Néolithique à l’an 486, date de la bataille de Soissons qui permit à Clovis de triompher du général romain Syagrius

Le premier étage présente l’histoire de la Ville, d’Augusta Suessionum au Soissons de la Reconstruction après la Première Guerre Mondiale.

Les collections de peintures, de sculptures et d’arts décoratifs, de l’Antiquité au XIXe siècle, sont quant à elles organisées autour du thème de l’amour (divin, intime, légendaire).

Renseignements

CABINET DU MAIRE

Hôtel de Ville 02209 Soissons
cabinet@ville-soissons.com
03 23 59 90 05


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